Marilyn Comte
Psychologue, j’ai vécu des décennies de lutte avec mon corps et la nourriture. Aujourd’hui, j’aide les femmes épuisées des régimes à atteindre leur poids d’harmonie en m’appuyant sur la compréhension nouvelle que nous avons de nos émotions et de notre fonctionnement cognitif grâce aux neurosciences et à la recherche en psychologie.
Je n’ai aucun souvenir de moi enfant sans problème avec ce sujet
Mon histoire
J’ai pensé bien trop longtemps que mon problème n’avait pas de solution. Je ne demandais pas la lune, pourtant : simplement vivre dans un corps plus mince et ne plus penser sans arrêt à mon poids, à ce que j’avais mangé, ce que j’allais manger, ce qu’il aurait fallu que je mange. Je voulais manger normalement, à ma faim, sans privation ni compulsion et vivre dans un corps plus mince.
Je ne cochais pas vraiment les cases du TCA (trouble du comportement alimentaire) mais ce problème occupait beaucoup trop de place dans ma vie et j’avais envie d’avoir un comportement alimentaire « normal ». Que ce sujet n’en soit plus un.
J’avais envie d’un comportement alimentaire aligné avec mes valeurs, qui prenne soin de ma santé et incarne une consommation responsable, mais qui laisse place au plaisir.
J'ai créé ma propre solution
A l’aube de mes 40 ans, après avoir testé multitudes d’approches, j’ai réglé le “problème” que j’avais avec mon corps et l’alimentation depuis des décennies, problématique que j’avais fini par croire insoluble.
Parmi toutes les approches que j’avais testées, il y avait des régimes en tous genre, bien sûr, qui n’avaient fait qu’aggraver mon problème. J’avais aussi rencontré différents professionnels de santé formé en alimentation intuitive et lu tous les livres de Jean Philippe Zermati et Gérard Apfeldorfer. Je peux dire que le G.R.O.S. m’a évité de basculer complètement dans le Trouble du comportement alimentaire, mais mon problème avec la nourriture, mon corps et mon poids n’étaient pas réglés. Je savais bien reconnaître ma faim, mais je voyais bien que je n’arrivais pas à la respecter ou que je dépassais régulièrement mon rassasiement.
J’étais donc convaincue que ce n’étaient pas les connaissances nutritionelles ou diététiques qui me faisaient défaut (ma bibliothèque de livres de régimes débordait littérallement), j’ai donc cherché des réponses du côté de mon propre fonctionnement psychologique. J’avais le sentiment que c’était mon cerveau qui déraillait quand il s’agissait de manger. Comme si j’étais incapable de raison concernant ce sujet, comme s’il y avait une force indépendante de ma volonté qui prenait le contrôle quand il s’agissait de nourriture et qui me faisait manger bien au delà de mes besoins.
L’expérience personnelle qui m’a mis sur la voie de ma guérison, c’est que j’étais capable de me passer de produits laitiers pour préserver la santé de mes bébés allaités (qui les digérait mal) et que quand j’avais l’occasion de manger un morceau de fromage, de manière exceptionnelle, je le faisais sur un mode très raisonnable, consciente qu’un petit morceau de fromage de temps en temps n’allait pas créer de drame digestif pour mon fils : alors, comment étais-je capable de me priver de fromage (que par ailleurs j’adore) sans entraîner de compulsions quand je me l’autorisais, et comment expliquer que je pouvais outrepasser largement ma faim pour d’autres types d’aliments, pas forcément meilleurs au goût pour moi ?
La réponse se trouve au coeur de notre système émotionnel et en particulier dans l'émotion d'amour qui motive ou non nos actions ♥
La même action (me « priver » de tel ou tel aliment) menée avec une énergie d’amour ou de la détestation ne produit pas du tout le même résultat. Faire une éviction des produits laitiers de mon alimentation pour l’amour, le confort et le bien-être de mon bébé était facile ♥, alors que décider de ne serait-ce que réduire ma consommation de sucre parce que j’avais honte de mon corps et que je le détestais me conduisais systématiquement, au bout de quelques temps au fond du paquet de biscuits.
J’ai fait énormément de recherches et d’explorations personnelles avant de développer une approche qui s’appuie sur les dernières découvertes sur le fonctionnement humain et en particulier notre fonctionnement cognitif et émotionnel et notamment toutes les études qui mesurent l’impact de la pleine conscience et de l’auto-compassion sur les mécanismes de changement et de croissance personnelle.
J’ai également suivi la formation en France la plus complète sur le sujet (DU Psychologie et Pédagogie du comportement alimentaire) et je suis actuellement en cours de formation à L’Institut de Yoga Thérapie pour m’outiller davantage sur la partie somatique de notre fonctionnement qui joue également énormément dans la régulation de notre système nerveux, de nos émotions et donc de nos comportements.